mardi 31 janvier 2012

Le Pescara de Zeman vire en tête de la Serie B

Zdeněk Zeman (wikipedia)

Le "prophète" est bel et bien de retour.  A 64 ans, l'entraîneur tchèque, apôtre de l'attaque à tout-va au sein d'un des championnats les plus défensifs, le championnat italien, est en passe de réussir son pari avec Pescara. Ce soir, le club de la ville moyenne des Abruzzes a réussi à l'emporter à Crotone (1-2) et signe son sixième succès d'affilée, pour se hisser en tête de la serie B après 25 journées.

Zdeněk Zeman était resté sur un échec, la saison dernière, avec son retour manqué à Foggia, en Lega Pro (ancienne serie C). Il n'était pas parvenu à faire remonter Foggia en serie B. Ce même club qu'il avait pourtant amené en serie A dans les années 90, et maintenu trois saisons d'affilée parmi l'élite, contre toute attente, avant de partir coacher des clubs plus huppés (Lazio, Roma, Fenerbahçe ...) avec des bilans honorables (ses équipes terminant entre la seconde et la cinquième place à chaque fois) mais hélas pour Zeman, jamais de titre.

Le coach tchèque est le genre de type à ne jamais renoncer à sa philosophie de jeu, malgré les défaites et à Pescara comme ailleurs, il applique son 4-3-3 ultra-offensif avec une défense très haute. Le bilan était plutôt mitigé en début de saison, après 6 journées (3 victoires pour 3 défaites) et malgré une bonne remontée, on pensait que Pescara allait rentrer dans le rang après la défaite de la 19ème journée, 4-2 sur la pelouse du Torino, favori de cette division, et bien au contraire, le Pescara de Zeman a bien digéré cette contre-performance et enchaîne ce soir son sixième succès consécutif, pour s'emparer des commandes de la serie B après 25 matchs :

(c) soccerway.com

A Pescara, Zeman s'appuie sur un groupe très jeune (24 ans de moyenne d'âge) et privilégiant l'attaque à la défense (après 25 journées, son équipe a marqué 55 buts, soient 26 buts de plus que le Torino, mais en a encaissés 36 - seuls les clubs classés au-delà de la 16ème place font pire) il a su repérer des attaquants appartenant à des clubs de serie A, pas assez mûrs pour y évoluer mais assez talentueux pour réussir en serie B. Zeman est parvenu à s'attacher leur service sous forme de prêt ... et encore une fois, il a vu juste dans ses choix.

Il fait ainsi venir Ciro Immobile, jeune attaquant de 21 ans appartenant à la Juventus et prêté la saison dernière à Grosseto (seulement 1 but en 16 matchs) et cette saison, au sein du système Zeman, il cartonne : 17 buts en 22 matchs et encore un but ce soir, sur la pelouse de Crotone.
Immobile vient d'être acquis par le Genoa où il jouera la saison prochaine mais Zeman pourra continuer de compter sur lui pour le reste de la saison.
Il s'attache de nouveau les services du jeune Lorenzo Insigne, 20 ans, originaire de la région de Naples, formé et appartenant au Napoli. Zeman avait permis à Insigne de se révéler à Foggia, la saison dernière (19 buts en 33 apparitions) et le jeune buteur de poche (seulement 1m63) réussit bien à Pescara (9 buts en 21 matchs).
Marco Sansovini, 31 ans, le buteur maison, présent à Pescara depuis 2007 (42 buts en 118 matchs) complète ce trio et il a déjà inscrit 12 buts cette saison, plus prolifique que jamais grâce au système hyper offensif de Zeman.
Enfin, Zeman vient d'acquérir en prêt ce 31 janvier 2012, Gianluca Caprari, jeune attaquant de 18 ans appartenant à la Roma, en qui il croit beaucoup. "Caprari est un grand talent. À la Roma il ne trouve malheureusement pas d’espace".

Dans le passé, il faut se souvenir que le coach tchèque avait eu du flair et avait révélé des attaquants tels que Roberto Rambaudi, Giuseppe Signori, Francesco Baiano, Luigi di Biagio, etc..

Zeman est sur les bons rails, tout comme son équipe du Pescara qui pourrait retrouver la serie A la saison prochaine, 20 ans après sa dernière apparition et Zeman est bien capable de les y maintenir quelques saisons.

En conclusion, le magnifique but de Lorenzo Insigne, inscrit cette saison contre Modène :


Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zden%C4%9Bk_Zeman
http://www.calciomio.fr/officiel-ciro-immobile-en-copropriete-au-gneoa_123298
http://it.wikipedia.org/wiki/Ciro_Immobile
http://en.wikipedia.org/wiki/Lorenzo_Insigne
http://en.wikipedia.org/wiki/Marco_Sansovini
http://www.espoirsdufootball.com/22911-portrait-lorenzo-insigne.html
http://cesololaroma.org/zemanpescara-caprari-est-un-grand-talent/

lundi 30 janvier 2012

Novara limoge son entraîneur

Attilio Tesser
(c) forzaitalianfootball.com

Attilio Tesser était arrivé en juin 2009 et il avait permis l'ascension de l'équipe de Novara, de serie C en serie A, en seulement deux saisons. Le club piémontais n'avait pas revu la division majeure depuis 55 ans et il était difficile de se séparer d'un coach historique comme Tesser. Mais en serie A, Novara déçoit, dernier après 20 journées, avec 12 points, à 7 unités de Sienne, première équipe non relégable.
Le président Massimo de Salvo vient de nommer Emiliano Mondonico (ex-Atalanta, Torino, Naples, Fiorentina ...) et s'est justifié ainsi : "Je ne veux pas avoir de regrets et me battre jusqu'au bout. L'équipe a besoin d'un électrochoc et je me devais de prendre cette décision"

Sources :

dimanche 29 janvier 2012

Des supporters rendent hommage à Claude Bez

Thibaut Desjardins et Pascal "Paco" Barbaroux

C'est à l'initiative de Thibaut et Paco que des supporters se sont rassemblés hier après-midi, au cimetière de Bruges (banlieue de Bordeaux) afin de fleurir la tombe de Claude Bez, le mythique président du club des Girondins de Bordeaux, de 1979 à 1990, décédé d'une crise cardiaque le 26 janvier 1999.

Paco a tout d'abord énuméré le palmarès du club sous l'ère Bez, soient 3 titres de champions de France, deux coupes de France, une demi-finale de coupe d’Europe des clubs champions et une demi-finale de coupe d’Europe des vainqueurs de coupe.

Puis Thibaut a lu son texte-hommage :
"Claude Bez était un président entier mais tellement Bordelais en voulant construire et installer durablement son club dans hiérarchie du Football Français. Il y est parvenu non sans mal et embûches … 
La preuve vient d’être faîte , ce cercle d’amis présent cet après midi ne demande qu’à s’agrandir. Un mystère demeure sur la fin de sa présidence, mais homme de parole Claude Bez aura tenu à emporter peut-être un secret avec lui dans sa tombe …
Triste est de constater aujourd’hui que le club qui représentait toute sa vie semble parfois, ignorer que le palmarès était tout fait anonyme avant son arrivée ... qu’il a su le transformer avec des titres et des infrastructures au dessus de la moyenne (centre du Haillan) qu’il a inventé les droits à l’image communément appelés aujourd’hui droits télé et bien plus …"

"Au Président emblématique du FCGB"

Vénéré, détesté, traité d'escroc, de facho, de démago ou au contraire de génie, de précurseur, Claude Bez était un de ces présidents hors norme, qui vivait dans la peau de son club, lui sacrifiant tout, tel un Jesus Gil à l'Atletico Madrid, tel un Tapie à Marseille, tel un Nicollin à Montpellier.

Bez avait certes dépassé les limites quand il avait par exemple offert les services de prostituées à des arbitres de matchs de coupe d'Europe mais outre ses zones obscures, il est indéniable qu'il avait bâti la meilleure équipe des Girondins de Bordeaux de tous les temps avec les Dropsy, Thouvenel, Roche, Zénier, Specht, Battiston, Rohr, Tusseau, Girard, Tigana, Martinez, Giresse, Lacombe, Trésor, Müller, Chalana ... sans oublier l'entraîneur, un certain Aimé Jacquet.

Claude Bez assis parmi les officiers du KGB !
(c) lefootselontrifon.blogspot.com

Pancho Villa ?
(c) lefootselontrifon.blogspot.com

Sources :

samedi 28 janvier 2012

QPR 0 Mike Dean 1


Chelsea n'a eu aucune occasion réelle dans ce 4ème tour de Cup sur la pelouse des QPR et pourtant les Blues repartent de Loftus Road avec la victoire (0-1).
Un seul artisan à cette victoire : monsieur l'arbitre, Mike Dean. Il faudra longtemps se souvenir de son nom. Soit il (autocensuré), soit il (autocensuré). Ou l'un ou l'autre. Dans les deux cas, ce type ne mérite plus d'arbitrer.

Voyez plutôt les meilleurs moments du match dans la vidéo ci-dessus. La seule vraie occasion pour Chelsea est un tir de Mata en 1ère mi-temps, lequel tirait en plein sur le portier des Rangers. Heureusement, à la 59ème minute, l'arbitre imaginait une faute de Clint Hill sur Daniel Sturridge qui avait bien fait de simuler une chute et Mata s'empressait de convertir cette offrande de monsieur l'arbitre.
La minute précédente, les QPR auraient pu marquer grâce à un très bon tir de Shaun Wright-Phillips bien paré par Petr Cech. Les Rangers allaient avoir une ultime occasion très concrète par Luke Young à la 97ème minute, dont le tir était également paré par le gardien de Chelsea.

Si l'on veut Tottenham, Chelsea, Arsenal et Liverpool dans le dernier carré, autant établir de suite les tirages et ne pas s'embarrasser des autres clubs, plutôt que de les éliminer ainsi. Ce QPR - Chelsea fut une vraie purge mais les QPR ont fait le match défensif qu'ils étaient en mesure de produire et ils eurent néanmoins deux occasions très concrètes, dans une partie dominée par Chelsea (2/3 contre 1/3 au niveau possession de balle) qui n'a eu strictement aucune occasion véritable mais s'est vu offrir un pénalty bidon.
Merci monsieur Mike Dean.

vendredi 27 janvier 2012

S'abonner à Al Jazeera Sports

Ce petit topo concerne l'abonnement au bouquet des 8 chaînes Al Jazeera Sports +1 à +8 (en langues arabe et anglaise) et non l'abonnement au bouquet de 2 chaînes en français du groupe, qui, à ce jour, n'existe pas encore.
A ce sujet, Charles Biétry s'en est expliqué récemment :
"Il y aura deux chaînes pour un abonnement. Elles seront omnisports avec le football comme produit d'appel, dont 133 matches de Ligue des Champions en direct et les 13 affiches du lot de Canal+ en différé chez nous, ainsi que deux matches de Ligue 1 et deux magazines"
http://www.lexpress.fr/actualite/sport/football/charles-bietry-la-chaine-ne-s-appellera-pas-al-jazeera-sport_1074807.html

Si vous souhaitez voir les matchs principaux des championnats de France, Espagne, Italie, Hollande, coupes de France, Espagne, Angleterre, etc.. pour un prix très raisonnable, au travers de 8 chaînes, c'est actuellement possible. Vous devez cependant savoir que vous n'aurez des commentaires qu'en langue arabe ou éventuellement en anglais, de même que ces 8 chaînes sont en SD et aucune en HD.

Pour les recevoir, si vous habitez en France, il faut posséder une parabole de taille normale (80 cm) orientée sur le satellite Hotbird. Il est possible également de recevoir ces chaînes avec une parabole orientée sur le satellite Nilesat mais la taille de celle-ci devra être de plus d'un mètre.

Il faut aussi posséder un terminal libre avec lecteur de carte Viaccess. Il vaut mieux éviter les terminaux vendus pour la TNT par satellite avec lecteur de carte Viaccess qui sont difficiles à débrider pour recevoir un autre bouquet. Pour la réception des huit chaînes d'Al Jazeera Sports, on peut par exemple utiliser le VA - ACE+ de chez Humax :
(c) tepem.de

In fine, il vous faut acheter la carte prépayée de 12 mois aux chaînes +1 à +8 que vous pouvez vous procurer via internet chez divers revendeurs ou dans certaines boutiques spécialisées comme par exemple, le magasin Surpin à St Maur (94), qui vous proposera également un choix de divers terminaux en mesure de lire la carte.
Le magasin Surpin propose la carte annuelle à 105 euros et ils s'occupent de l'activation de celle-ci à la date que vous aurez choisie :


Attention, ce qui suit ne vous arrivera probablement pas, mais il est possible, si vous regardez peu le bouquet, notamment pendant la trève hivernale du foot, que vous ne parveniez plus à voir vos chaînes, votre terminal n'ayant pu recevoir les mises à jour de la carte par les airs et vous aurez alors un écran noir "chaîne cryptée" au niveau des 8 chaînes malgré que vous ayez souscrit un an d'abonnement prépayé à ce bouquet.
Tout n'est pas perdu. Faites appel à la boutique qui vous a vendu la carte pour que votre carte soit réactivée si jamais cela vous arrivait. Si vous voulez vous débrouiller seul comme un grand, lire ce qui suit.


Vous pouvez demander des mises à jour, à raison de 5 quotidiennes, en vous loguant sur le site de la chaîne, en leur donnant les coordonnées de votre carte. Voici le lien direct :

Le "hic" quand vous le faîtes de France, c'est que le site web de la chaîne ne veut rien faire pour vous car ce service n'est pas dispo pour votre pays, écrivent-ils :
Vous pouvez remédier à cela très facilement en changeant très temporairement l'adresse IP de votre ordinateur et en substituant une IP française par une IP des Emirats Arabes Unis, par exemple.

Pour ce faire, si vous avez Internet Explorer, allez dans la barre de menu et choisissez "Outils" puis "Options Internet" (ou pour ceux qui ont la version anglaise "Tools" puis "Internet Options") :

Ce qui a pour effet de faire apparaître une petite fenêtre intitulée "Internet Options" (ou "Options Internet" pour la version française) :


Vous sélectionnez ensuite l'onglet "Connections" :


Vous vous intéressez à la partie d'en bas et cliquez sur le bouton "LAN settings" (pour la version française d'Internet Explorer, ce bouton est nommé "Paramètres LAN") :


Une nouvelle petite fenêtre apparaît :


Vous cochez la case "Use a proxy server for your LAN (These settings will not apply to dial-up or VPN connactions)" - dans la version française d'IE, cela est traduit par : "Utiliser un serveur proxy pour votre réseau local (ces paramètres ne s'appliquent pas aux connexions d'accès à distance ou VPN)" que vous cochez de la même façon :


Cela a pour effet d'activer les zones "Adresse" et "Port" auparavant grisées :


Vous l'avez peut-être déjà compris, c'est là qu'il va vous falloir entrer l'adresse IP pour vous faire passer pour quelqu'un résidant dans le Moyen-Orient. C'est le même principe pour ceux qui veulent accéder à des contenus réservés aux anglais ou aux français mais qui sont "trahis" par leur IP et qui doivent par conséquent entrer une IP du pays concerné.

Il existe divers sites comme freeproxylists.com qui vous proposent des listes mises à jour quotidiennement avec des IP classées par pays.
Voici par exemple une liste d'adresses IP pour les Emirats Arabes Unis :
http://www.xroxy.com/proxy-country-AE.htm
Même chose pour l'Arabie Saoudite, par exemple :
http://www.xroxy.com/proxy-country-SA.htm
Le plus sûr est de télécharger un petit logiciel s'appelant "Charon" et lui donner la liste des IP que vous avez recopiées afin qu'il teste l'anonymat et la sécurité de chaque IP.
Vous pouvez également choisir délibérément d'utiliser directement une IP sans la tester dans Charon ou dans tout autre logiciel, à vos risques et périls.
Lire également cette explication :
http://www.chrogeek.com/2008/11/petit-hack-entre-amis-comment-facilement-trouver-le-proxy-de-ses-reves/
En lieu et place de Charon, l'auteur nous recommande l'utilisation de l'outil en ligne suivant, afin de vérifier ces mêmes IP :
http://www.checker.freeproxy.ru/checker/

Une fois que vous avez sélectionné votre / vos IP, vous la recopiez dans l'espace activé précédemment, en séparant bien l'adresse et le port :


Ce qui donne par exemple (nous avons mis des "X" et des chiffres au hasard pour ne pas communiquer une IP qui serait réelle) :


Vous cliquez sur "OK" et vous vous rendez sur un site comme celui-ci :
... ce qui vous permettra de vérifier la nouvelle adresse IP de votre machine et dans quel pays vous êtes à présent identifié.
Il vous faudra peut-être tester plusieurs IP car certaines ne vous permettront pas de naviguer, tant le trafic sera lent.

Important : n'oubliez pas, une fois que le service souhaité aura été obtenu, de faire la manoeuvre inverse en revenant à votre IP d'origine. Pour cela, décocher la case "Use a proxy server for your LAN (These settings will not apply to dial-up or VPN connactions)" - dans la version française d'IE "Utiliser un serveur proxy pour votre réseau local (ces paramètres ne s'appliquent pas aux connexions d'accès à distance ou VPN)" et faire "OK" puis pour une certitude totale, vous rendre de nouveau sur le site :
et vérifier que vous êtes de nouveau identifié dans votre pays d'origine.

Vous êtes donc en train de naviguer avec une IP en provenance des Emirats Arabes Unis (Arabie Saoudite ou ailleurs dans le Moyen-Orient) et vous reprenez la page du début qui n'était pas accessible auparavant :
https://sbs.aljazeerasport.net/SelfService/Pages/frmActivateAccount.aspx

Cette fois-ci, vous avez accès au service et il vous est demandé de donner votre nom, votre e-mail, votre numéro de carte, etc.. Vous validez le tout et il vous est envoyé un e-mail ainsi qu'il vous est indiqué le message suivant :
Vous vous rendez dans votre boîte mail pour activer le lien et vous accédez enfin à divers services dont le module qui va vous permettre d'envoyer un signal à votre terminal :


Vous allumez votre terminal et le laissez sur une des chaînes Al Jazeera Sports +1 à +8 et parallèlement, vous cliquez sur "Send Signal" afin de lui envoyer un premier signal pour permettre la mise à jour des données d'abonnement. Ensuite, vous pouvez zapper d'une chaîne à l'autre jusqu'à la réapparition de l'image. Au bout d'une dizaine de minutes, si cela ne marche pas, recommencer l'opération. Vous avez jusqu'à 5 envois de signal par jour.

Voici la programmation des matchs en direct pour les jours à venir (les chaînes +1 à +8 sont concernées par cette offre) :
De même que la programmation complète des chaînes (cliquer sur "EN" pour avoir la traduction anglaise) :

jeudi 26 janvier 2012

Encore un but gag en Coupe du Roi


Après le but plus que risible du gardien de la Real Sociedad face à Majorque au tour précédent, pour mémoire :
http://whatafairfoot.blogspot.com/2012/01/la-real-sociedad-humiliee-et-son.html

C'est cette fois-ci au gardien majorquin de prendre un but casquette contre l'Athletic Bilbao (score final : 0-1) en 1/4 finale retour de cette même compétition qu'est la Coupe du Roi. Vous le constaterez en visionnant la vidéo postée ci-dessus. Merci à Euskerra, notre hyperpassionné du foot ibérique, de nous l'avoir signalée.

mercredi 25 janvier 2012

Et de trois, pour Mirandés !!!

Après Villareal et Santander, le petit poucet espagnol qui évolue en D2b (troisième étage du foot ibérique), Mirandés, vient de sortir son troisième club de Liga BBVA d'affilée pour atteindre la 1/2 finale de Copa del Rey !!
Après avoir perdu 3-2 à l'aller sur la pelouse de l'Espanyol Barcelone, on les croyait démoralisés (ils menèrent 0-2 à cinq minutes du terme) et au lieu de ça, ce sont eux qui écoeurent leur adversaire de Liga BBVA en scorant dans les derniers instants du match ... Les buts en images, de ce 1/4 de finale retour de Copa del Rey :



Mirandés 0 Espanyol 1 (Rui Fonte 47')



Mirandés 1 Espanyol 1 (Pablo Infante 58')



Mirandés 2 Espanyol 1 (Caneda - 90')


Mirandés est ma-gi-que !!!

mardi 24 janvier 2012

Paul Owens ne se morfond pas dans son coin


Paul Owens est un attaquant évoluant dans le championnat d'Irlande du Nord, plus précisément au club de Coleraine. En seconde mi-temps du match contre Glenavon (remporté 3-1 par Coleraine), Paul a réussi quelque chose de probablement inédit : il a marqué deux fois en corner direct !!!
De quoi avoir envie de rester "au coin", sans pour autant s'y morfondre ...

Source :
http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/football/16668251.stm

lundi 23 janvier 2012

Tottissimo !

(c) oleole.fr

En inscrivant ses 210 et 211ème buts sous le maillot de la Roma contre Cesena, Francesco Totti est devenu samedi dernier, le joueur à avoir marqué le plus de buts pour un même club de serie A, dépassant ainsi le record du suédois Gunnar Nordhal (210 buts inscrits pour le Milan, de 1949 à 1956).

Il reste 5 buts à marquer pour Totti, âgé de 35 ans, pour figurer dans le top 3 des meilleurs buteurs du championnat d'Italie de tous les temps, tous clubs confondus. Dans 14 buts, il pourra égaler Nordhal. Le record de Silvio Piola avec 274 buts, semble en revanche inaccessible.

RangNatNomAnnéesButsApps
1ItalySilvio Piola1929–1954274537
2SwedenGunnar Nordahl1948–1958225291
3ItalyGiuseppe Meazza1929–1947216367
3BrazilItalyJosé Altafini1958–1976216459
5ItalyFrancesco Totti1992–211486
6ItalyRoberto Baggio1985–2004205452

La performance de Totti est d'autant plus extraordinaire, que celui-ci ne joue pas comme attaquant de pointe.

Source :
http://en.wikipedia.org/wiki/Football_records_in_Italy

dimanche 22 janvier 2012

Paolo di Canio se prendrait-il pour Tony Montana ?


Grosse colère de Paolo di Canio après son expulsion lors du match de championnat contre Macclesfield (pourtant remporté 1-0 par ses troupes).
Le coach rital de Swindon n'a pas apprécié son expulsion et le fait savoir :
"Les anglais doivent me respecter" ; "je fais ce que je veux" ; "ils ne peuvent m'arrêter" ; "ils ne peuvent m'expulser tout le temps" ; "Je gagnerai cette ligue de toutes les façons parce que mon équipe est forte" ; "Même s'ils m'expulsent, nous gagnerons cette ligue, aucun problème"

Paolo, c'est l'immigré italien au pays des brits, avec son emportement et sa verve latine, et ceux-ci veulent l'empêcher de réussir alors que le monde lui appartient, car il est le meilleur, tout simplement. Paolo, tu es démasqué, on a reconnu ton imitation de Tony Montana !

samedi 21 janvier 2012

Un hat-trick très cocasse de Michael Duberry

Michael Duberry sous la maille d'Oxford United
(c) oufc.co.uk

A 36 ans passés, l'ancien défenseur de Chelsea de 1993 à 1999, Michael Duberry joue cette saison à Oxford United, en League Two (4ème étage du foot anglais).
Cet après-midi, il a étonné tout le monde, et en particulier les commentateurs de la radio Talksport qui n'en pouvaient plus de rire après son incroyable partie face à Hereford. Duberry a en effet inscrit deux buts contre son camp aux 32ème et 89ème minutes, ce qui est déjà assez rare dans une même partie puis voulant rattraper ses bévues, le défenseur au long cours se portait en attaque, il réceptionnait une balle au ras du sol venant de la droite, de la part de Craddock puis il marquait cette fois-là pour son camp, le but du 2-2 et un hat-trick vraiment très spécial.

Ce fut un après-midi riche en rebondissements dans cette division. Outre la performance de Duberry, on peut également saluer le beau retour de l'AFC Wimbledon, mené 3-1 sur la pelouse de Gillingham, qui retournait le score en 15 minutes pour l'emporter 3-4.
Belle performance également pour Barnet, dans un match entre mal classés, à Northampton. Les londoniens l'emportaient 1-2 après avoir été menés 1-0 à la mi-temps.
Très belle performance également pour Shrewsbury qui a réussi à battre le leader Southend par 2-1 en ayant joué les deux tiers de la partie à dix.

Sources :
http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/football/eng_div_3/16559688.stm
http://www.oufc.co.uk/page/News/0,,10342~2370045,00.html
http://uk.eurosport.yahoo.com/21012012/63/duberry-afternoon-remember.html

vendredi 20 janvier 2012

L'équivalent féminin de David James


Elle s'appelle Arna Kristindottir et elle garde (enfin, elle essaie) les buts de la sélection islandaise des moins de 17 ans. L'Islande est une île peuplée par seulement 311 000 âmes et on peut penser que les femmes gardiennes de but ne courent pas les rues et que la jeune Arna est là, à défaut de mieux ...

jeudi 19 janvier 2012

Nakamura est toujours au top


Shunsuke Nakamura est un milieu de terrain japonais qui avait fait les beaux jours de la Reggina (2002-2005), du Celtic Glasgow (2005-2009) puis une courte période à l'Espanyol (11 matchs disputés lors de la saison 2009-2010) avant de retourner au Japon. Il évolue depuis janvier 2010 aux Yokohama Marinos et à l'âge de 33 ans, il fait encore de très bonnes choses et pas que sur un terrain.
Voyez plutôt la vidéo ci-dessus, issue d'un jeu télévisé japonais et ce que Shunsuke est capable de faire avec un ballon, en terme de rapidité et de précision !

mercredi 18 janvier 2012

Un partenaire qui a bon dos


Maxi Pereira, le joueur uruguayen de Benfica, s'est servi du dos de son coéquipier Axel Witsel, milieu de terrain belge, pour faire rebondir la balle et valider sa touche puis reprendre ensuite le contrôle du ballon. Cela se passait samedi dernier lors du match de championnat opposant Benfica à Vitoria Setubal, remporté par les lisboètes sur le score sans appel de 4 à 1. Une scène plutôt inhabituelle et curieusement, il s'agit là d'un geste tout à fait valable.

mardi 17 janvier 2012

Mirandés était trop gourmand


Ce mardi soir se disputait le premier des quarts de finale aller de la Coupe du Roi et il opposait l'Espanyol de Barcelone au petit club de Mirandés qui évolue en D2/b soient deux divisions en-dessous des catalans.
Aux tours précédents, Mirandés a eu le scalp de deux clubs de l'élite, Villareal et Santander, voir notre sujet :
http://whatafairfoot.blogspot.com/2012/01/mirandes-cest-fou.html

Le club de la ville de Miranda de Ebro, en Castille-et-León, est passé ce soir à côté d'un bel exploit, menant 0-2 sur la pelouse de l'Espanyol, à cinq minutes du terme, et poussant pour le 0-3, ils ont encaissé un but puis se sont déconcentrés et en ont encaissé deux autres.

Résumé de la rencontre et tentatives d'explications :

Le dispositif défensif mis en place par Carlos Pouso, l'entraîneur de Mirandés fait merveille en première mi-temps. L'Espanyol est parfaitement muselé. Il y a toujours un défenseur pour contrer un attaquant et en dernier lieu, Nauzet, le portier pour s'interposer. C'est une défense attentive, organisée, qui commet peu de fautes. On sait l'importance que cela peut avoir, quand vous avez des adversaires qui excellent sur coups de pied arrêtés.

Mirandés opère par contres et à la 28ème minute, trouve la faille suite au dégagement du gardien puis à une deviation de la tête pour l'attaquant basque Alain Arroyo Martínez de la Cuadra dit "Alain". Celui-ci s'infiltre ainsi en profondeur sur le côté droit de la surface de l'Espanyol et il trompe le gardien (0-1).
Mirandés continue d'être concentré en défense et ne subira que deux tirs vers ses cages, en première période, malgré une possession de balle de 65% pour les locaux.
C'est en seconde mi-temps que l'on passe aux choses sérieuses. L'Espanyol est décidé à se découvrir davantage et mettre plus de pression sur la défense des pensionnaires de D2/b.
Dès la 46', après une série de passes autour et dans la surface de Mirandés, le joueur ivoirien de l'Espanyol et ancien buteur du Mans, Romaric, reprend un centre à ras de terre et trouve ... le poteau ! En plus d'être bien organisée et bien concentrée, la défense de Mirandés est vernie !

De la 49' à la 52', on assiste à trois bons contres avec Pablo Infante à la baguette mais cela ne donne rien si ce n'est un tirage de maillot de l'attaquant de Mirandés dans la surface qui aurait dû valoir un pénalty à la 49ème.

53' Bon tir de Weiss mais Nauzet, le gardien de Mirandés est à la parade.

58' Nouvel exploit de Nauzet qui fait preuve de sang froid en arrêtant près de sa ligne une tête d'un joueur de l'Espanyol.

60' Tir trop croisé de Thievy Bifouma, le franco-congolais de l'Espanyol qui s'était infiltré dans la surface de Mirandés.

68' Lambarri vient de faire son entrée et il met la panique dans la défense de l'Espanyol qui a du mal à se dégager.

72' Enorme occasion pour Mirandés, à deux contre un dans la surface et Infante écrase complètement son tir !

77' Romaric sert Weiss qui enroule une frappe à l'entrée de la surface qui passe de peu à côté de la lucarne droite des buts de Mirandés.
Dans la même minute Pablo Infante est lancé en profondeur mais Amat s'empare du ballon mais en voulant pivoter sur lui même et mettre "dans le vent" Infante, le défenseur central de l'Espanyol perd le ballon et Infante le récupère, voit le gardien avancé et le lobe d'une balle en cloche (0-2) et sixième but pour Infante dans cette compétition !!!

85' Mirandés est tout proche d'inscrire le 0-3 sur corner, suite à une bonne tête mais le gardien de l'Espanyol capte bien la balle puis dégage loin devant vers Weiss.
Alors que les joueurs de Mirandés pensent à un grossier hors-jeu, Weiss ne l'étant pourtant pas au départ du dégagement et il se retrouve vite avec quelques mètres d'avance sur les défenseurs de Mirandés pour aller facilement tromper leur gardien (1-2).
Les joueurs de Mirandés s'estiment victimes, Corral proteste et prend un jaune. La formidable défense de Mirandés va perdre son excellente concentration et encaisser de nouveaux buts :


87' Percée de Romaric sur la gauche de la surface qui sert Rui Fonte qui égalise. (2-2) La défense de Mirandés n'y est plus !

89' Thievy Bifouma envoie vers Verdu à l'entrée de la surface mais la défense regroupée de Mirandés récupère, mais Verdu parvient à leur chiper la balle et place un tir imparable (3-2)

Impensable durant les 85 premières minutes, les deux derniers buts ont été marqués par l'Espanyol face à une équipe qui en avait pris un gros coup au moral, se croyant victime de l'arbitrage alors que le ralenti vidéo démontrait que le but de Weiss du 1-2 était bien valable.

Statistiques du match :

Possession de balle : 69% pour l'Espanyol contre 31% pour Mirandés.
9 tirs cadrés sur 14 en direction des buts pour l'Espanyol contre 4 tirs cadrés sur 5 en direction des buts pour Mirandés.
11 fautes de la part des joueurs de l'Espanyol contre seulement 9 commises par ceux de Mirandés.

Quand on pense que si les joueurs de Mirandés s'étaient contentés de tenir le 0-2 et de jouer le corner de la 85ème en deux temps, en maintenant la balle près du poteau de corner pour gagner de précieuses secondes, ils auraient très probablement évité ce qui s'est passé ensuite.

Mirandés aura sa chance au match retour et peut se qualifier en l'emportant 1-0 ou 2-1, à condition que les joueurs retrouvent une parfaite concentration et surtout qu'ils la conservent pendant 90 minutes !

lundi 16 janvier 2012

Arsenal battu par sa "cheap copy" galloise

Nathan Dyer chambre quelques uns des Gunners
(c) bbc.co.uk / P.A.

Swansea City se veut une équipe pratiquant le "beau jeu", abusant des petites passes à n'en plus finir pour parfois les concrétiser par un but, et même si cela ne paie pas toujours, l'entraîneur Brendan Rodgers veut que ses Swans restent fidèles à cette philosophie.
Les supporters en sont ravis et brandissent des banderoles "Swansea City - Total Football".

Cela ne vous rappelle rien ?
Swansea City n'est rien d'autre que la copie bon marché de l'équipe d'Arsenal. Wenger ne jure qu'en la même philosophie de jeu, quitte à ne rien gagner depuis plus de 6 ans.

Hier après-midi, on avait pu voir une équipe de Swansea beaucoup plus appliquée à mettre en place cette idéologie molle que celle d'Arsenal, jouant plus long et plus aérien qu'habituellement.
Wenger avait compris que les qualités individuelles de ses joueurs étaient bien supérieures à celles des Swans, constituée majoritairement de joueurs britanniques de troisième zone et que cela ne servait à rien de jouer les stakhanovistes de la petite passe car cette supériorité qualitative allait rapidement payer. Dès la 4ème minute, van Persie scorait et confirmait ce que devait penser le coach français (0-1).
Sauf qu'à la 16ème minute, Swansea bénéficiait d'un pénalty imaginaire après que Dyer soit tombé tout seul et les locaux revenaient à la marque grâce à l'arbitrage (1-1).
A la 57ème, Dyer se jouait de la défense des Gunners et donnait l'avantage aux gallois (2-1).
Arsenal faisait le forcing pour marquer et se procurait de nombreuses occasions jusqu'à ce que Walcott soit lancé en profondeur par Djourou sur le côté droit et il égalisait à la 69ème (2-2).
Wenger a dû trouver ensuite que sa défense était sans espoir : dans les secondes qui suivent, Danny Graham est servi par Sigurdsson et il inscrit le même but que Walcott (3-2). Ce qu'Arsenal sait faire, Swansea peut le faire !

Il est dommage de voir un club gallois jouer de la sorte, abusant de petites passes, être tendre en défense. On est loin du gallois rustre, à la Vinnie Jones et d'équipes galloises jouant beaucoup plus long et aérien, telle Wrexham (hélas tombée en Conference).
Rodgers va probablement maintenir son club pour cette saison, étant donnée la médiocrité des équipes de fin de classement. La saison suivante risque d'être beaucoup plus compliquée et il est à souhaiter qu'il échoue absolument comme ont capoté avant lui, récemment, et avec la même philosophie de jeu, les Mowbray, Di Matteo ou encore Holloway - ce dernier avait au moins l'avantage d'être particulièrement sympathique et sortir des grandes phrases mémorables - tout le contraire de Rodgers.
Si toutes les équipes de Premier League se mettaient à jouer ainsi, les amoureux de longue date du foot anglais sombreraient dans un ennui profond.

Tous les buts en images :

0-1  Robin van Persie, inévitablement, dès la 4ème minute :


1-1 Pénalty bidon sur une faute imaginaire sur Dyer après un quart d'heure de jeu. Scott Sinclair le convertit :


2-1 Nathan Dyer double la mise à la 57ème, servi par Joe Allen :


2-2 Arsenal pressait depuis un bon moment et Theo Walcott bien servi par Djourou, trompait parfaitement le gardien des Swans à la 69ème minute :


3-2 Quelques secondes après le coup d'envoi, Danny Graham est servi par Sigurdsson et il inscrit un but très similaire à celui de Walcott. Ce qu'Arsenal sait faire, Swansea peut le faire !


Source :
http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/football/16459110.stm

dimanche 15 janvier 2012

Le plus bel autogoal dont on puisse rêver


Ce joueur du championnat de Hong-Kong était parvenu à marquer le mois dernier, en réussissant une "Higuita", ou "coup du scorpion", si vous préférez. L'ennui, c'est que ce but spectaculaire fut inscrit ... contre son camp !

samedi 14 janvier 2012

Cabella doublement encouragé par Louis Nicollin


Rémy Cabella va devoir remplacer au mieux Younès Belhanda, le meneur de jeu de Montpellier, parti disputer la C.A.N. avec la sélection marocaine. Tâche pas facile pour ce jeune joueur de 21 ans, même s'il vient de faire un bon début d'année en Coupe de France, en marquant dimanche dernier par deux fois face à Prix-les-Mézières, modeste formation de division d'honneur.

Louis Nicollin n'est pas le dernier à l'encourager et mieux encore, le président du MHSC a décidé de mettre la main à la poche et de rembourser intégralement le joueur pour ses frais de carrosserie ! Rémy Cabella viendrait en effet de faire repeindre son coupé sport (que l'on peut voir dans le reportage de l'Equipe, dans la vidéo ci-dessus) aux couleurs bleue et orange du club. Loulou aime que ses joueurs aient l'esprit d'équipe et aucun doute à présent que Cabella "roule" pour le MHSC !
Tout en souhaitant qu'il remette le club sur la bonne route après trois derniers matchs décevants en championnat même si la première partie de saison des héraultais est plus brillante que jamais.
Verdict ce samedi soir contre Lyon.

Sources :
http://www.football365.fr/france/infos-clubs/montpellier/montpellier-l-nicollin-rembourse-cabella-797897.shtml
http://video-ref.lequipe.fr/video/football/foot-l1-cabella-une-place-a-gagner/?sig=cc3b6f3dc01s

vendredi 13 janvier 2012

La Real Sociedad humiliée et son gardien ridiculisé


Non seulement la Real Sociedad a perdu lourdement 6 buts à 1 sur la pelouse de Majorque, en 1/8ème de finale retour de Coupe du Roi, mardi dernier, mais en plus, le gardien du club basque a pris un but des plus ridicules.
Comme le montre la vidéo ci-dessus, l'infortuné Enaut Zubikarai ne voit pas qu'il y a un joueur adverse derrière lui, en l'occurence Gonzalo Castro et il se fait chiper la balle par celui-ci et encaisse ainsi le but le plus risible qui soit.
Mais c'est peut-être un mal pour un bien : cette élimination va permettre aux hommes de Philippe Montanier de se reconcentrer sur le championnat et le gardien évitera peut-être de s'en reprendre un de la sorte !

jeudi 12 janvier 2012

La tactique, elle est simple ...


Cela fait 30 ans déjà, cette année, que Patrick Dewaere nous a quittés. Acteur surdoué, qui crevait l'écran, Patrick est éternel. Cela méritait bien un petit hommage avec cet extrait culte de "Coup de tête" de Jean-Jacques Annaud, sorti en 1979.

mercredi 11 janvier 2012

Mirandés, c'est fou !

Euskerra, notre expert en foot espagnol, rend ce soir un vibrant hommage au club de Mirandés, le petit poucet ibérique, nouvelle terreur de la Coupe du Roi, qui tombe les géants de la Liga, les uns après les autres !

Mirandés est un petit club espagnol situé dans la ville de Miranda de Ebro, 40 000 habitants, en Castille-Leon dans la Province de Burgos. Il vient de se qualifier pour les 1/4 de finale de la Copa Del Rey.
Le pensionnaire de D2/B, vainqueur à l'aller 2 à 0 dans son petit stade d'Anduva (6 000 places) du club de D1 du Racing Santander a su résister dans l'antre de celui-ci au match retour.
Soutenu par 2 000 des siens (pour un total de 9 000 spectateurs au Sardinero), il a pourtant bien cru que cela allait mal tourner quand l'ancien international Pedro Munitis ouvrait le score à la 34ème minute pour les locaux.
Mais il respira quand l'arbitre de la rencontre, Eduardo Iturralde Gonzalez, expulsait le Colombien Bernardo alors qu'il restait un peu plus de 30 minutes à jouer (55ème minute du match) et surtout quand il signalait un pénalty en leur faveur après une vilaine faute sur Pablo Infante qui se faisait justice en égalisant.


(c) rtve.es

Sur ce coup-là, le Racing était mort et Mirandés pouvait laisser éclater sa joie. 1-1 score final.

Vue de France, la qualification d'un club de 3ème division pour les 1/4 de finale, ça peut paraître assez banal mais en Espagne, dont l'organisation du football est très élitiste, c'est un véritable exploit.
Le dernier club de cette division à y être arrivé fut Gramanet en 2005 mais à cette époque, la qualification ne se jouait en matchs aller / retour qu'à partir des 8èmes de finale et la rencontre avait lieu chez le petit.
Ainsi, le club de Santa Coloma de Gramenet, dans la banlieue barcelonaise, se payait 2 clubs de D1 : en 32èmes, ce n'était ni plus ni moins que le Barça qui venait se ramasser après prolongations sur sa pelouse artificielle (1-0) puis Levante en 16èmes (2-1).
Ensuite Gramenet élimina en 8èmes Lleida (D2) (2-0 / 0-1) avant de tomber contre le Betis, futur vainqueur, mais avec les honneurs : 2-2 / 3-4.


Mirandés se voit offrir l'occasion d'égaler le record détenu par un autre club catalan : Figueres qui avait réussi à se qualifier pour les 1/2 finales en 2002.
Il s'agit en effet du seul club de D2/B à avoir jamais atteint ce niveau dans toute l'histoire d'une compétition plus que centenaire puisque créée en 1902.
Figueres bénéficia d'un système plus clément pour les petits que celui d'aujourd'hui : en 32èmes, il sortait le Barça (décidément) 1-0 après prolongations puis en 16èmes Osasuna aux pénalties (0-0 et 4 pénos à 2).

Figueres avait réussi l'exploit incroyable d'éliminer le Barça de Puyol (ici, à gauche)
(c) masliga.com

Après une confrontation entre équipes de D2/B en 8èmes contre Novelda, tombeur du FC Valence, (2-1 / 0-0), Figueres éliminait ensuite Cordoue (D2) en 1/4 (2-0 en Andalousie / 0-0) avant d'être sorti de justesse par le Deportivo (0-1 à Figueres / 1-1 à la Corogne) qui pouvait aller battre le Real dans son Bernabeu en finale, exploit connu sous le nom de "centenariazo" puisqu'il empéchait le club blanc de féter ses 100 ans avec ce titre et ce dans son propre stade, choisi pour l'évenement !

Sans doute terrifiée par tant de surprises, la féderation décida pour l'édition de 2007 de revenir aux matchs aller/retour dès l'entrée en lice des clubs de l'élite avec en prime l'assurance de jouer le retour à la maison pour éviter l'éventuelle boulette du match aller.
Pour Villareal et le Racing, cela n'a pas réussi. On saura ce soir qui se coltinera les héros de la Coupe en 1/4 : ce sera soit Cordoue, vainqueur à l'aller 2-1, soit l'Espanyol qui vient d'accrocher le Barça en championnat et se tient donc prêt à renverser la vapeur contre une équipe de D2 comme Cordoue. Coup d'envoi à 21 heures.

Mirandés doit bien profiter du moment car réussir en Coupe n'est pas la garantie de futurs succès : Gramenet évolue aujourd'hui en Tercera Division alors que l'UD Figueres a fait faillite avant de revenir sous le nom de l'UE Figueres qui se démène en Primera Catalana, soit au 5ème niveau.
L'exemple à suivre pour Mirandés est plutôt celui de Numancia.
En effet, leurs voisins de Soria, ville encore plus petite que Miranda de Ebro avec ses 28 000 habitants, s'étaient faits connaître en atteignant ce même niveau en 1996. Il réussissait la performance unique, pour un club de D2/B, de sortir trois clubs de D1 : la Real Sociedad en 32èmes (0-0 et 9 pénalties à 8), le Racing en 16èmes (0-0 / 1-0 à Santander) et le Sporting en 8èmes (2-1/0-0) avant de tomber la tête haute contre le Barça en 1/4 (2-2 / 1-3).
Le club, alors entraîné par Miguel Angel Lotina, futur habitué des bancs de D1, monta en D2 en 1997 puis en D1 en 1999. Il évolue actuellement en D2/A et fait partie des prétendants à la montée en D1.
Outre la proximité géographique, un autre point commun peut faire rêver Mirandés à un destin similaire : l'entraineur de l'équipe est basque comme Lotina. Juan Carlos Pouzo Lejonagoitia (appelons-le Carlos Pouzo) c'est son nom et on peut dire qu'il fait un sacré boulot depuis qu'il est arrivé au club en 2010.
 
Juan Carlos Pouzo Lejonagoitia, coach de Mirandés
(c) Josu Izarra / mirandadeportiva.blogspot.com


Cet homme de 51 ans (né le 30 juillet 1960 à Leioa près de Bilbao) s'est fait connaître à Sestao qu'il entraina de 2003 à 2008 et fit monter 2 fois en D2/B, ce qui fut pour lui un tremplin pour entraîner ensuite Eibar en D2 en 2008/09 qu'il n'empêcha pas de descendre.
Pour oublier cet échec, il quittait son Pays Basque pour découvrir la Castille-Leon voisine à Guijuelo qu'il sauva de la descente en Tercera en 2010.
Cette année là, il signait à Mirandés, de retour en D2/B en 2009 après des années de galère au 4ème niveau.
Dès la première saison, il faisait de ce club, 13ème et proche de la relégation en 2010, une des meilleures équipes de la catégorie. Mirandés terminait 2ème de son groupe et échouait en play-offs, manquant de peu la montée en D2 comme en 1979 où il termina 3ème de son groupe à 1 point d'Oviedo, promu en compagnie de Palencia. C'était l'époque où la D2/B, créée en 1977, se composait de seulement 2 groupes (contre 4 aujourd’hui) et où les 2 premiers de chaque groupe montaient directement.
Il a su construire un groupe solide et combatif quasiment impossible à battre.
Ses stats sont assez incroyables : à la fin des matchs allers du groupe 2 de la D2/B, Mirandés termine champion d'hiver avec 40 points obtenus après 11 victoires, 7 nuls et une seule défaite, pour 25 buts marqués contre seulement 7 encaissés.
La défaite subie lors de la 18ème journée sur leur pelouse d'Anduva contre Alavés (0-1) est la seule toutes compétitions confondues.
Pour appuyer encore plus cette étonnante solidité, il faut noter que sur les 26 matchs officiels disputés par les "Rojillos", ils en ont terminé 17 sans encaissé un but dont 2 contre des équipes de D1 et 14 en championnat.
En cette année 2012, le club est leader en championnat avec 6 points d'avance sur ses premiers concurrents Ponferradina et Eibar et qualifié pour la première fois en 1/4 de la Coupe, battant leur record de 2005, 8ème de finaliste, tombeur de la Real Sociedad, entre autres.

La question est : comment fait Carlos Pouzo pour rendre son équipe si compétitive et accrocheuse ?
C'est simple en fait.
Sur l'équipe suivante, alignée à Santander : Nauzet ; Garmendia, Cesar Caneda, Alvaro Corral, Muneta ; Barahona (Mujika), Raul Garcia, Nacho Garro (Irribas), Martins ; Pablo Infante et Alain Arroyo (Lambarri), 3 joueurs seulement ne sont pas basques comme leur coach.
Il s'agit du gardien Cecilio Nauzet Canariote de Las Palmas, recruté à Halmstads en Suède et les 2 natifs du coin Pablo Infante et le jeune de 19 ans, Asier Barahonda, carrèment né à Miranda de Ebro.
Carlos Pouzo a donc fait venir des basques parmi lesquels des anciens joueurs d'Eibar comme Cesar Caneda, Raul Garcia et Nacho Garro.
Ses joueurs sont également assez expérimentés : Raul Garcia a 35 ans, Cesar Caneda 33, Pablo Infante 31, Inaki Garmendia, Aritz Mugika, Nacho Garro et Ander Lambarri 30, Alain Arroyo 29, Mikel Martins et Alvaro Corral 28, Cecilio Nauzet 26, Antxon Muneta 25, Mikel Arribas 23 et Asier Barahonda 19.
La solidité et l'expérience c'est bien mais il faut aussi la finition pour concrétiser tout cela.

Pablo Infante
(c) lapreferente.com

L'équipe compte sur un duo très complémentaire : Alain Arroyo aussi bien finisseur que passeur mais surtout Pablo Infante, né il y a 31 ans à Burgos, en train de devenir une star énigmatique au possible.
Une star, on sait pourquoi puisque avec 5 réalisations dont 2 à Villareal et 1 à chaque match contre le Racing, il est, en attendant les matchs de ce soir et demain, le "Pichichi" de cette édition 2011-2012 de la Copa del Rey.
Enigmatique parce qu'on se demande comment cet employé de banque si talentueux peut évoluer à ce niveau là. Cela aurait pu mieux tourner pour lui s’il avait su passer la barre du centre de formation de Burgos. Mais comme beaucoup de joueurs, parfois très talentueux, il a dû se contenter d'une vie "normale". Pour ce qui est du foot, il a écumé des petits clubs de la région. Il vient d'Arandina, club de Tercera tout proche, quand il débarque au stade Anduva en 2005. Ce n'est pas une promotion puisque le club évolue au même niveau. Il découvrira la D2/B en 2009, à 28 ans, lorsque le club remonte enfin pour ne plus la quitter en attendant peut-être mieux.
Le meilleur buteur de l'histoire du club (118 réalisations à ce jour) compte 9 unités en championnat et vise le Pichichi de D2/B, lui qui l'an dernier n'avait marqué que 11 buts. Une vraie énigme en effet.

En guise d'hommage à nos héros, récapitulons leur parcours jusqu'à la gloire :
1er tour : Amorebieta (D2/B) - Mirandés : 0-1
2ème tour : Mirandés - Linense (D2/B) : 3-1
3ème tour : Mirandés -UD Logrones (D2/B) : 3-1
16èmes : Mirandés-Villareal (D1) : 1-1 / 2-0
8èmes : Mirandés-Racing (D1) : 2-0 / 1-1
1/4 : Mirandés - Espanyol(D1) ou Cordoue (D2)

Le parcours de cette sympathique équipe a le mérite de mettre la lumière sur une compétition populaire mais souvent décriée parce que délaissée par les clubs et le public.
Ce qui est une erreur quand on voit ce à quoi les 6 500 chanceux de l'Iberostar de Palma de Majorque ont assisté hier : leur équipe battue 2-0 à l'aller contre la Real Sociedad et menée 1-0 à la 16ème minute, s'impose 6 à 1 après notamment une série de de 4 buts entre la 34ème et la 41ème !
Il n'y aura donc pas de derby basque pour l'Athletic qui doit encore sortir Albacete, l'autre équipe de D2/B, double vainqueur de l'Atletico en 16ème.
Par contre, il devrait y avoir un Clasico avec la qualif’ du Real suite à une bourde incroyable du gardien de Malaga, l'Argentin Willy Caballero qui détrone celle de Zubikarai de la Real Sociedad qui se fait piquer le ballon au moment de dégager. Voilà déjà 2 candidats au bêtisier de l'année.
La suite ce soir avec le fameux Espanyol-Cordoue, un très interessant Levante-Alcorcon où cet autre héros de la coupe peut se qualifier après son succès 2-1 à l'aller et pour finir la soirée, le choc entre le FC Séville et le FC Valence qui mène le duel par un petit 1-0 de l’aller.
Demain se joueront l'anecdotique Osasuna-Barça (4 buts d'avance pour l'équipe du triple Ballon d'or Messi) et le match Athletic-Albacete (0-0 à l'aller).

mardi 10 janvier 2012

Attention aux balles perdues

L'ancien joueur d'Arsenal, Martin Keown, s'est pris un ballon perdu en pleine tête, hier soir, lors du show d'avant-match d'Arsenal-Leeds, pour la chaîne ESPN.
Mais Keown a bien encaissé le choc. Il était un de ces rocs qui composait la vieille garde d'Arsenal des années 90 avec les Winterburn, Bould, Adams ... Rien à voir avec les pied-tendres qui forment les Gunners d'aujourd'hui ... S'il s'était pris le même ballon avec la même puissance, un joueur dans le style de Rosicky aurait eu besoin qu'on lui envoie les secours.


Autres reporters, journalistes ou consultants victimes des aléas du direct :
La journaliste allemande Jessica Kastrop se fait littéralement dégommer en "LIVE" :



Lors d'Osasuna-Racing, la reporter espagnole est renversée par un joueur du club de Pampelune :


Cette journaliste roumaine, au moins, elle, c'est du solide. Elle bronche à peine :


Le micro de la présentatrice espagnole est dégommé par le ballon :



Le type a dû voir les vidéos postées plus haut et il a peur d'un ballon qui n'arrive jamais :


L'avantage du petit sur le grand, moins sujet aux balles perdues :


Et finalement, Jessica Kastrop se voit offrir un casque de protection (à la Petr Cech) pour mener ses interviews en toute sécurité :

lundi 9 janvier 2012

Espanyol / Barça : més que una rivalitat !

Alvaro Vasquez égalisait hier soir contre le Barça à la 86ème

Si le Barça est "més que un club", on peut dire de la même manière et toujours en catalan, que l'opposition Espanyol/Barça est "més que una rivalitat" !
Ainsi, hier soir, en match décalé de la 17ème journée du championnat d'Espagne, le jeune Alvaro Vasquez parvenait à égaliser à 4 minutes du terme, répondant au but de Fabregas inscrit après 15 minutes de jeu, et enlevait du même coup 2 points au Barça, relégué à 5 points du Real Madrid.

"C'est toujours spécial de prendre des points au FC Barcelone. On est très content de les avoir empêchés de partir heureux de notre stade" a déclaré l'intéressé dans les pages de Globoesporte avant d'ajouter : "C'est inespéré pour nous de gagner un point face au Barça. Je suis entré en jeu en seconde période et nous avons réussi à égaliser. Nous méritons ce résultat. Pour nous, c'était comme une victoire. C'était vraiment un moment spécial pour les supporteurs et moi".


Comme le déclarait Joan Laporta, député de Catalogne et président du Barça de 2003 à 2010 : "Le Barça va plus loin que le football. Nous sommes porteurs de l'épopée la plus émouvante de l'histoire : celle qui guide les peuples soumis vers la liberté".

Laporta est en effet pour l'indépendance de sa région et il considère que l'Espagne vole la Catalogne. Il déclarait ainsi dans So Foot n°90 :
"La relation entre la Catalogne et l'Espagne c'est comme un couple qui serait en train de se déchirer. La Catalogne est comme une femme battue par son mari, l'Espagne. Et cette femme-là est en train de demander le divorce (...) Si la Catalogne ne dépendait pas de l'Espagne, on serait dans le top 5 des pays les plus prospères d'Europe (...) Chaque année, on nous vole 20 000 millions d'euros (...) Mon but et ma raison de vivre, c'est de faire de la Catalogne un Etat à part entière (...) Je veux être le Gandhi de la Catalogne, un leader pacifique, courageux et qui redonne l'estime de soi à ses compatriotes".

Rien que ça !

A contrario, l'Espanyol se veut un club qui unit la Catalogne au reste de l'Espagne. Son nom avait été "catalanisé" en 1996, comme l'avait expliqué Rafael Ramos, le porte-parole du club :
"Il fallait normaliser le nom, cela n'avait plus de sens de continuer à l'écrire en castillan quand toutes les institutions catalanes ont depuis longtemps catalanisé leur orthographe et nous avons rajouté 'de Barcelona' pour revendiquer nos racines (...) Comment peut-on prétendre que nous sommes le club de l'anticatalanisme quand 90% de nos socios sont nés ici, en Catalogne ?"

Il est vrai cependant que l'Espanyol était supporté par les franquistes tandis que le Barça n'était guère aimé de ceux-ci et en particulier de Franco, ce qui n'empêcha pas l'Espanyol de tomber en seconde division dans les années 60. De nos jours, on est bien loin de cette image et c'est ce qu'explique très bien le blogueur du site mesquebarca.wordpress.com :
"S’il fallait user de clichés, on pourrait dépeindre politiquement le supporter du Barça ainsi : plutôt de droite, catalaniste, conservateur et provenant des couches sociales plutôt aisées. A l’inverse, le supporter de l’Espanyol est de gauche, souvent de parents andalous ou en tout cas pas catalans, et habitent les quartiers les plus populaires. Evidemment, cette peinture assez grossière peut se faire et se défaire, il n’y a pas de vérité générale. Le barceloniste parle catalan dans la vie quotidienne, alors que l’espanyolista souhaite ne pas oublier ses racines castillanes"

L'Espanyol a également quitté son stade de Sarria, à Barcelone, et il joue actuellement au stade Cornellà-El Prat, en banlieue de Barcelone.
"Le" club de Barcelone est définitivement le Barça, et pas que d'un point de vue des résultats.

Toutefois, Laporta et les plus extrêmes supporters blau-granas par ailleurs indépendantistes catalans devraient ne pas oublier certaines choses : le Barça fut fondé en 1899 par Hans Gampert, un expert-comptable suisse, amateur de football. Les couleurs du club, bleue et grenat sont celles du canton suisse de Zürich, alors que les couleurs de l'Espanyol, bleue et blanche, sont celles du navigateur catalan du Moyen-Age, Roger de Lauria, et que le club fut fondé en 1900 par un groupe de jeunes universitaires barcelonais.

Durant son histoire, le Barça a essentiellement brillé par ses joueurs étrangers et son style de jeu actuel, fait de petites passes rapides, qui fait son essence et sa force, fut prôné et mis en place par le hollandais Johan Cruyff.
Vous avez dit catalan ? Même si le Barça a fait de réels efforts depuis la présidence de Laporta pour intégrer davantage de joueurs catalans, il est bien sûr et certain qu'un Barça 100% catalan n'aurait pas les mêmes résultats. Sauf si Messi était naturalisé ... catalan !?

Sources :
http://www.liberation.fr/sports/0101255547-l-espanyol-mal-aimele-club-catalan-deloge-de-son-stade-fetiche-vivote
http://www.france24.com/fr/20100106-le-fc-barcelone-larm-e-dun-tat-nation
http://www.sofoot.com/so-foot-n90-les-renards-148421.html
http://mesquebarca.wordpress.com/2012/01/09/par-dela-le-peripherique/
http://www.chronofoot.com/liga/espanyol-barcelone-alvaro-vazquez-c-039-est-toujours-special-de-prendre-des-points-au-barca_art24367.html
http://en.wikipedia.org/wiki/FC_Barcelona
http://fr.wikipedia.org/wiki/Espanyol_de_Barcelone